1986, Hera vit dans un petit village très rural de l'Islande. Un jour, alors qu'elle a douze ans, un accident arrive à son frère aîné. Cet événement changera complètement sa vie ainsi que celle de sa famille. Profondément marquée, elle tâchera de trouver sa voie et consommer son mal de vivre par des gestes destructeurs et d'utiliser la musique metal, dont son frère était un fan invétéré, comme d'une catharsis.
{...} An impeccably crafted and beautifully performed film, Metalhead is a tiny gem very well worth seeking out. NDLR: critique complète en anglais.
Portrait plein de tact d'une jeune femme coincée dans sa douleur et une communauté conformiste. Révolte et black metal islandais. Cool.
Arrivée à l'âge adulte, Hera n'a jamais surmonté le chagrin provoqué par la mort accidentelle de son frère, alors qu'elle n'avait que 12 ans. Elle se réfugie dans le Heavy Metal sans trouver de but à sa vie. Qui dit cinéma islandais dit forcément scénario original et c'est encore le cas ici, en dépit des apparences. Cette histoire d'un deuil impossible contourne les poncifs attendus en rudoyant d'abord le spectateur avant de révéler sa vraie nature de film à fleur de peau, sensible sans sensiblerie. La beauté des paysages islandais passe cette fois au second plan dans un film qui prend plaisir à dégommer les préjugés (un prêtre fan d'Iron Maiden, par exemple) et à broyer du noir pour mieux se terminer en feel good movie.
Metalhead (Málmhaus)is hard rocking. Superbly artistic and powerful. A strange but potent blend of Icelandic nature, divine acting and deep message. Melodramatic joy where death and hope are woven into a web under heavy tones of metal. {...} A film that you want to see again and again. I would not be surprised that this will develop into a classic cult movie. The director and actors deliver a fantastic tale.
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