L’heure n’est plus à la normalité ! Angel, prêtre spécialiste des écrits de l’Apocalypse, y découvre que l’antéchrist va naître le lendemain, le jour de Noël. Pour rencontrer le malin, il garde sa soutane mais se livre au mal, le péché ne lui fait pas peur. Aidé de quelques compagnons « hauts en couleur », il forme un commando prêt à tout pour sauver le monde.
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Certes, par certains aspects, le scénario de Le Jour de la Bête n'est pas sans rappeler certains grands classiques de l'épouvante, notamment L'Exorciste (William Friedkin, 1973), La Malédiction (Richard Donner, 1976) et Rosemary's Baby (Roman Polanski, 1968) dans une moindre mesure. Depuis plusieurs décennies, de nombreux films ont tenté de s'approprier la thèse de l'Apocalypse sous l'égide de l'Antéchrist, mais sans jamais parvenir à renouveler un genre plutôt anomique. C'est justement la grande force de Le Jour de la Bête. Narquois, Alex de la Iglesia s'inspire de plusieurs grands classiques horrifiques, tout en y apportant une note humoristique. D'où l'impression d'assister à un long-métrage décalé, licencieux et égrillard mais qui n'oublie jamais son sujet principal, à savoir l'avènement (encore une fois...) de l'Antéchrist.
Lire la critique complète de Alice In Oliver sur Cinéma Choc
Une satire croustillante où tous les acteurs de notre quotidien sont caricaturés à outrance, mais un regard lucide sur l'évolution de notre société. Un film hilarant, acide et terriblement actuel.
Malgré des moyens relativement modestes, le film est particulièrement décapant, lorgnant sensiblement vers la comédie tant les situations comiques sont nombreuses et à se tordre de rire. Quelques moments plus crus sont tout de même là pour rappeler au spectateur qu’il est en train de regarder un film d’horreur, les scènes où apparaissent le Diable en bouc cornu sont d’ailleurs vraiment marquantes. La violence est également bien présente mais n’est vraiment pesante qu’à une poignée d’occasions bien senties.
Un film qui surprend de par sa justesse et sa finesse, ses personnages attachants et hauts en couleurs, bref, un excellent film qui reste populaire, accessible, malgré son étrange singularité.
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