David et Holger, les deux inséparables, trouvent refuge dans la forêt et l'océan, échappatoires à l'avenir. Jesper ne cesse de rentrer chez lui sans que personne ne réalise jamais qu'il s'est absenté. Jörgen finance son entreprise « Petit-déjeuner au lit », en pillant des maisons. John, enfin, toujours de mauvaise humeur, continue de penser qu'un peu de bacon suffit à son bonheur.
Adieu Falkenberg est un film au charme étrange et pénétrant (citer Verlaine n'est pas un hasard...On se la pète un peu chez Outbuster) sur le passage à l'âge adulte d'une bande de jeunes qui aiment courir nus dans les bois, fumer de l'herbe pas verte et faire des omelettes aux champignons. D'une sincérité désarmante et d'une justesse sans faille, on se reconnaît évidemment dans le portrait de cette jeunesse aux rêves envolées mais aux illusions persistantes.
Falkenberg, petite ville côtière suédoise. C’est la fin de l’été et cinq amis d’enfance s’ennuient et doutent de leur avenir. Ils font des casses dans des maisons vides et trainent nus dans les bois. Presque sans scénario et avec des acteurs amateurs (le réalisateur a simplement réuni sa bande de potes), Adieu Falkenberg est la meilleure – car la plus réaliste et bouleversante - représentation filmique de cette étrange période de flottement qui existe quelque part entre la fin de l’adolescence et le début de la vie d’adulte. [...] Un chef-d’œuvre de cinéma brouillon, d’une douloureuse douceur, portée par une magnifique bande-son et une (non) interprétation sans faille. On en retiendra, plus que son atmosphère unique, LA scène qui fait l’effet d’un coup de canon en plein cœur.
#crise d'ados
#dramakif