New-York, 1976. Duane déteste la musique. En plus de cela il vient de se faire limoger. Les nerfs à vifs, il fait la rencontre d'une jeune femme qui le traîne au Septième ciel, un club disco huppé. C'en est trop pour Duane. Le lendemain, on découvre le corps de la jeune femme, et Duane s'est enfui à Montréal, où le boogy massacre ne fait que commencer.
{...}Discopathe s’adresse aux nostalgiques des films des années 70. Fans de cols « pelle à tarte » et de Dario Argento, de Wes Craven et de Plastic Bertrand, de Michael Mann et de Robert Charlebois, Discopathe est pour vous !{...}
La plus grande réussite de Discopathe se situe sans aucun doute dans sa mise en image et son ambiance sonore, à la fois respectueuse de l'époque, tout en étant détournée pour mettre en scène des meurtres horribles, présentés comme des oeuvres d'art macabres. Fluidité de la caméra, colorimétrie saturée et chaleureuse, et surtout, une bande-son qui détourne brillamment les standards éculés pour accompagner les meurtres. On flirte dans certaines séquences avec le giallo, à travers l'utilisation de filtres à outrance. Quant à la saturation sonore, elle est parfaitement exploitée pour une montée en tension réelle. L'autre force du film se situe dans son humour parfaitement dosé, sans tomber dans la parodie basique. Au-delà de l'accent québecois et des expressions qui vont avec, c'est l'écriture des enquêteurs et du prêtre notamment, qui contribuent à la réussite comique de ces séquences. Jusqu'au mauvais jeu d'acteurs, totalement maîtrisé et assumé tout au long du métrage. Bref, Discopathe est une oeuvre totalement atypique, malgré le poids de ses références. On se situe par moments entre OSS 117 pour les qualités de reconstitution, et du Quentin Dupieux (Steak, Rubber, Wrong, Wrong Cops) pour le côté absurde de certaines séquences. [...] Si vous aimez le sang, et le Disco, Discopathe sera votre meilleur allié du Samedi Soir.
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Financé par crowdfunding, hommage au slasher des années 80 très référencé, mélangeant humour noir et absurde à des images très travaillées, un must pour les amateurs de genre et de ciné alternatif.
#ça va saigner
#ça fait peur
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