Robert n'aime pas les gens qui s'amusent dans sa ville. Il déteste l'alcool, les bars, les fêtes et les gens bourrés. Du coup, la nuit, il sort de sa tanière pour photographier et filmer les fêtards à leur insu, les exposer sur internet et prouver que sa ville sombre peu à peu dans le "chaos". Deux jeunes réalisateurs amateurs vont à sa rencontre pour le suivre et comprendre sa démarche...
A mesure qu’on suit Robert, flanqué de ces deux acolytes, dans ses déambulations, on (re)découvre l’atmosphère des nuits strasbourgeoises à travers une galerie de personnages hauts en couleur, remarquablement interprétés par des acteurs pour la plupart amateurs. C’est inventif, intelligent, absurde, émouvant parfois …et surtout hilarant. Bref, je ne saurais trop vous conseiller de faire un détour par « La Capitale du bruit » !
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La capitale du bruit fait partie de ces films qui prouvent qu’une prod riquiqui peut largement être compensée par du talent, une écriture ciselée et une créativité de tous les instants. Quand Rock - un des réals - nous a envoyé son film, nous n’en attendions pas grand chose: le manque de moyen était évident, le genre extrêmement casse-gueule et le sujet particulier (et local). Notre conscience professionnelle nous a néanmoins poussé à jeter un oeil au film (on regarde tout ce qu’on nous envoie) et heureusement car sinon nous n’aurions pas connu Robert et son inénarrable obsession du bruit et des odeurs. Le film parvient à maintenir ce fragile équilibre entre la crédibilité nécessaire des situations et le décalage permanent de leur traitement. Avec évidemment une inversion progressive dans les proportions au fur et à mesure du film...mais toujours avec humour. Et c’est bien là d’ailleurs le plus important et ce qui a achevé de nous convaincre: nous nous sommes marrés du début à la fin. C’est donc votre tour maintenant: qui verra rira !
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