Le film traite de Charles Manson, et en particulier l'influence qu'il a eu sur une jeune femme de 19 ans.
Ce film est intéressant car il met en avant la complexité du personnage. Il nous permet de découvrir tous les procédés qu’il utilise afin qu’on lui fasse confiance et on comprend mieux comment tous ses sbires ont été conduits et manipulés afin d’en arriver au meurtre, plus précisément celui de la célèbre de Sharon Tate. Ce film a une approche plus psychologique. Il peut être vu comme étant complémentaire à la série Aquarius que nous vous invitons à regarder car elle traite du même sujet.
En faisant le choix d’un dispositif simple, alternant les scènes d'entretien entre les trois prisonnières et une éducatrice, et les souvenirs de vie commune avec Charles Manson, la réalisatrice Mary Harron parvient non seulement à analyser en profondeur leur dépendance, mais aussi à dresser en creux le portrait du grand manipulateur lui-même. Au fil des scènes, son scénario met ainsi à mal l'image idyllique du camp hippie (on découvre rapidement le fameux ranch délabré...), dévoilant les techniques de formatage (alternance d'humiliation et de joie, d'autorité et de récompense...), la domination machiste exercée sur la femme, l'utilisation du sexe comme facteur de pouvoir et comme permanent élément de réconciliation.
Lire la critique complète de Olivier Bachelard sur Abus de ciné
Interprété ici par un Matt Smith des plus convaincant, le film fait cependant la part belle à un casting féminin de grande qualité.
Cinquante ans nous séparent du massacre de Sharon Tate par la Manson Family, date-clé qui a ébranlé le tout Hollywood. Une date anniversaire qui fait également remonter une fascination macabre pour ce moment où des hippies perdus se sont fait entraîner vers la criminalité. Quelques mois après la mort de leur gourou, le sujet redevient d’actualité, et après la sortie de Once Upon A Time In Hollywood, beaucoup de gens s’intriguent sur la réalité autour de ce culte. Si on est loin du documentaire, Charlie Says offre une retranscription assez précise de l’horreur humaine qui a opéré à la fin des années 60.
Lire la critique complète de Thierry de Pinsun sur On se fait un ciné
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#ça fait peur
#punks not dead
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