Abel a 15 ans et vit a Kampala, la capitale de l'Ouganda, sans grande prospective d'avenir. Sa vie va changer quand son père, conducteur de boda boda (moto taxi), doit se soigner et abandonner le travail à cause d'un accident...Prenant la responsabilité de la famille, il va devoir faire face à ses démons intérieurs l'entraînant à choisir une voie plus rapide pour se faire de l'argent. Il a sa vie, et celle de sa famille, entre ses mains.
{..} The film’s overall feel and aesthetics are easy to watch, and Insingoma’s acting is particularly exceptional because of his ability to portray his character’s fluctuating morality through body language. Having been inspired by Italian neorealism, The Boda Boda Thieves is an important reflection of the working class and Ugandan society that merits more global attention. NDLR: critique complète en anglais.
Dans The Boda Boda Thieves, Donald Mugisha (le réalisateur) s'inspire du voleur de bicyclette de Vittorio De Sica pour décrire la vie urbaine et souterraine en Ouganda. On y suit les pérégrinations d'Abel, jeune ado de 15 ans, tiraillé entre une liberté et des responsabilités qu'il découvre. Confronté à un monde alternatif fait de combines et d'argent facile, il devra nécessairement faire un choix...Et tout faire pour qu'il ne soit pas tragique. On est pris dans cette course dont on comprend rapidement les enjeux mais pas le contexte ni ses personnages hauts en couleurs, attachants souvent, détestables parfois. La réalisation collée aux basques d'Abel entretient la fascination jusqu'au bout, c'est tout le mal qu'on vous souhaite !
#gangstermania
#crise d'ados
#ça fait réfléchir
#heartbeat