Tous les mardis soir, l’animateur de radio Stevie Bricks invite ses auditeurs à appeler pour raconter leurs histoires. Et ce soir, Ron Welz est prêt à raconter la sienne. Mais très vite, il est rattrapé par son passé. Quand il reçoit des membres humains par la poste, sa vie s’écroule. Qui le tourmente ? Son étudiant insolent ? Son meilleur ami ? Sa femme ?...
Quelle excellente surprise!!! Le film est drôle, enjoué, avec quelques scènes un poil gore inspirées de "Fargo" (les policiers de Brooklyn m'ont vraiment fait penser à "Fargo"), des acteurs au top et une réalisation proche des comédies américaines classiques.
Le cocktail a fait mouche auprès du public, très réactif, du Champs Elysées Film Festival. Dans une compétition qui faisait la part belle aux drames et aux sujets anxiogènes, Applesauce apportait un souffle humoristique bienvenue. Même si certains des gags ou des thèmes abordés dans le film ne sont pas forcément ceux qui prêtent le plus à sourire (les courriers menaçants, l’infidélité, la culpabilité…), Onur Tukel, qui signe ici son deuxième film, parvient à les transcender en matériaux comiques. Qu’il s’attaque aux trahisons et compromissions du quotidien, à la mauvaise foi de ses personnages ou critique ce qui compose la culture populaire contemporaine aux Etats-Unis (tout le monde n’applaudira pas les piques à peine masquées adressées à Orange is the New Black), il ne se répète jamais. Il conclut son film comme un conte moral : si la vengeance ne se mange pas forcément froide, elle peut avoir très mauvais goût. Applesauce, en tous cas, n’est jamais indigeste et on prendrait bien un peu de rab’.
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Un petit bijou d'humour noir réalisé par l'esprit fou qui a pondu le très bon "Catfight". A mi-chemin entre du Woody Allen et du Todd Solondz (on remarquera la présence de Dylan Baker, acteur marquant du film "Happiness") avec un zeste de frères Coen version "Fargo". Ici, c'est l'écriture du scénario, des dialogues et le jeu des acteurs qui priment. Et il faut l'admettre : le scénario est surprenant, les dialogues sont bien acérés et très drôles et les acteurs interprètent leur personnage à la perfection. En plus, il y a une morale. Une excellente surprise réalisée avec un petit budget de 75 000$ et qui vous donnera envie d'arrêter de commander chez Deliveroo.
#ça va saigner
#punks not dead
#ça fait réfléchir