En 2005, Daniel Wu (New Police Story, Protégé, One Night in Mongkok) et ses trois compères Conroy Chan, Andrew Lin, Terence Yin fondent le Boys Band Alive. The Heavenly Kings raconte l'histoire de ce groupe sans réel talent (autre que de belles gueules et une belle amitié...) et brosse le portrait de l'industrie de la pop cantonaise. Les stars s'expriment: Jacky Cheung, Karen Mok, Nicholas Tse ou encore Candy Lo. Personne ne comprend leur motivation de se lancer dans un tel défi. Absurde parfois, drôle toujours, The Heavenly Kings est la preuve que le karaoké peut nuire à la santé.
The Heavenly Kings est l'un des films les plus drôles vus ces derniers mois. Alive a certes existé mais The Heavenly Kings est de toute évidence un "mockumentary", un documenteur. Il en porte toutes les traces. On en vient même à penser que les quatre amis n'ont monté le groupe que dans l'objectif de faire le film. The Heavenly Kings rappelle le premier film de Rob Reiner This is Spinal Tap (1984) explorant l'univers d'un nouveau groupe de métal. Que le film soit un faux documentaire donne encore plus de bonheur à sa vision tant Wu et ses amis ne se privent pas pour s'accabler des pires travers. Daniel Wu, dont on continuera à louer ses talents d'acteur y compris dans ses mauvais films, se présente ici comme un très bon cinéaste qui excelle à donner un bon rythme à The Heavenly Kings.
Première réalisation de Daniel Wu (pour laquelle il reçut d'ailleurs le prix du meilleur nouveau réal au festival du film de Hong Kong), The Heavenly Kings est volontiers manipulateur, cynique, drôle et se retrouve au rang des classiques tels que Zelig de Woody Allen, Forgotten Silver de Peter Jackson et This is a Spinal Tap de Rob Reiner...Et si notre avis ne suffisait pas, c'est Variety qui le confirme: "The Heavenly Kings est à la pop chinoise ce que The Spinal Tap et au Hard Rock". Alors n'hésitez plus et plongez dans cet univers de paillettes et de faux-semblants réjouissants !
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