Les destins de deux hommes, l'un du futur et l'autre du passé, vont se croiser lorsqu'un virus malveillant s'étend à travers Level 4, un jeu vidéo qui brouille les frontières entre rêve et réalité.
Colonel Panics nous propose un genre de trip esthétique visuel et auditif. Séquences planantes avec cette caméra flottante, et parfois distordu, pour effet cotonneux. Musique synthétique sub et ambiance sonore agrémentée de parasites pour une totale immersion. Montée dramatique et passages plutôt hardcores sanguinolents ponctués de nécrophilie... Et puis ces quinze dernières minutes, dont le plan final réussi même à être mélancolique, et à me renvoyer à Gaspar Noé, mais en poussant le curseur juste un p'tit peu plus loin dans la déviance. D'ailleurs il n'a y pas que cela qui m'a renvoyé au réalisateur (franco) argentin, mais également cette souplesse que l'on peut retrouver dans sa caméra.
Lire la critique complète de Georgie sur Les Gloutons du Cinéma
Colonel Panics est un film marquant qui ne peut pas laisser indifférent. Une expérience troublante et passionnante qui démontre le talent de son réalisateur, Cho Jinseok, dont c'est le premier film. La frontière séparant le réel du virtuel n'a jamais été aussi ténu. Cette perte de repère est évidemment au cœur de ce film volontiers provocateur...mais jamais gratuitement: vous vous surprendrez à y repenser longtemps après l'avoir visionné en remettant sans cesse en question votre interprétation. Bref, si le propre des grands films est davantage de questionner que d'apporter des réponses, Colonel Panics est un immense film. AVERTISSEMENT: C'EST PAS POUR LES ENFANTS.
En parvenant à combiner 3 genres différents (ndlr: cyberpunk, thriller, exploitation) grâce à un dispositif qui repose sur les aspects technos et l'esthétique générale du film, Cho Jinseok réalise un film impressionnant. ATTENTION: la critique complète est en anglais.
Lire la critique complète de Panos Kotzathanasis sur Asian Movie Pulse
Nous sommes très fiers cette année d'être le partenaire du festival du film de fesses (Plus d'infos ici: www.lefff.fr), un événement unique en son genre dédié à l'érotisme, à la célébration du corps et des sens. Parce que le cinéma ne doit pas être enfermé dans des genres et parce que le sexe n'est pas forcément vulgaire...Ce titre fait partie de la sélection que nous avons imaginée ensemble pour réchauffer vos organes et enflammer vos coeurs.
[...]Ce long-métrage a été considéré comme misogyne par certains de ses spectateurs en raison de la façon dont il érotise le corps féminin et de la mise en image du fantasme de domination. Pour autant, quand on regarde le film, il semble évident que, par le biais de la réalité virtuelle, le réalisateur dénonce la situation d’un pays où l’absence de contact entre les êtres a conduit à une certaine misère sexuelle. En effet certaines statistiques indiquent qu'un tiers de la population n’a jamais eu accès à une relation sexuelle en dehors de l’onanisme. Colonel Panics s'avère au final une peinture glaçante du mâle japonais représenté comme un lâche et un impuissant, qui ne trouve sa jouissance que lorsqu’il est déguisé en officier de la Seconde Guerre. Le réalisateur montre donc comment le personnage principal revêt les habits du fascisme pour exprimer sa détestation du sexe opposé grâce à l’image d'un boureau sadique. De la même manière, le réalisateur s’inspire de l’esthétique du giallo italien pour certains de ses meurtres afin de montrer que la violence est la seule finalité d’une société où l’impuissance sociale ou sexuelle mène à la destruction de l’autre.[...]
Lire la critique complète de Mad Will sur Chacun cherche son film
Colonel Panics fait partie de ces ovni inclassables, qui regorgent de tellement d’inspirations qu’on est jamais vraiment sûr de savoir quel type de film on regarde. Cela se traduit généralement par notre visage arborant une magnifique expression hébétée face au générique de fin, et notre cerveau tentant de recoller les morceaux et de trouver des liens logiques entre tous les éléments qu’il vient d’absorber. [...]
Lire la critique complète de Benoît Dechaumont sur Fais pas genre !
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