Un masseur introverti ressemblant étrangement à Joaquin Phoenix, une cuisinière expansive qui ne boit pas que de l'eau, des dialogues improvisés dans des situations qui ne le sont pas, les arrière-cuisines d'un hôtel de luxe : voici les ingrédients d'une histoire d'amour punk et sans limite. Une chose est sure: vous ne vous attendez pas à ce que vous allez voir !
Un des tous premiers films qui nous a tapé dans l’œil après une belle carrière en festivals. Une histoire d'amour (vous l'aviez probablement deviné) entre deux écorchés que tout oppose...C'est beau, frais, authentique, touchant. Alors oui, c'est du mumblecore (peu de budget, pas ou peu d'acteurs pros, une réal au plus près de la "vie") mais qu'est-ce que c'est bien !
Avec le Fogma l'écriture préalable de quelconque dialogue disparaît, faisant table rase pour laisser la place à ces pastilles de vie, ces scènes éclatantes de spontanéité, de naturel. Car c'est bien la vie qui est projetée sur cette large toile blanche. L'amour, le rire, la souffrance, le contact tactile, la sensualité, et cætera. Tout les oppose, et pourtant ils vont se réunir, se croiser et échanger leur rôle ; le réservé va devenir celui qui aide et protège celle qui semblait jusqu'alors la plus forte. Un expérience révélée agréable et parfois même, drôle, mais surtout, des personnages attachants, du fait de la sincérité de l'ensemble et de cette réelle tension sexuelle s'installant, au-delà de rapports humains incroyables que les règles n'arrêteront pas.
{...} Il y a, dans la démarche de Lass, une grande cohérence en même temps qu’une grande ambition : proposer une vision radicalement alternative de l’amour et des règles sociales dans un film tout aussi alternatif et peu soucieux des règles. Le résultat est moderne, déroutant et excitant. {...}
Lire la critique complète de Nicolas Bardot sur Film de Culte
"[...]C’est dans cet exercice d’équilibriste que la patte du réalisateur Jakob Lass se fait sentir. D’une part dans les dialogues, d’une spontanéité étonnante, puis dans le rythme effréné, lié à un montage au millimètre qui fait avancer le film même quand il ne se passe apparemment rien. Un film frais, drôle, et profond à la fois. Et cerise sur le gâteau, la fin vaut son pesant d’or.[...]"
Lire la critique complète de Laurent Scherer sur Chacun cherche son film
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