Alors que l'Amérique est en pleine récession, un homme d'affaires tente une dernière fois d'éviter la banqueroute dans le but de payer les études de sa fille, en se rendant en Arabie Saoudite pour vendre son idée à un puissant monarque.
Un hologramme pour le roi nous parle de solitude dans un monde moderne mondialisé où les technologies ont bouleversé les rapports humains. Sur ce dernier point, il est moins question de ressasser des critiques faciles maintes fois lues, entendues, que d’évoquer des codes nouveaux à appréhender, digérer. Grand gestionnaire de l’espace (le souvenir de l’impressionnante fusillade au musée Guggenheim dans L’Enquête – The International, peut constituer une spectaculaire illustration), Tom Tykwer compose des cadres rigoureux géométriquement, exploitant pleinement les particularités géographiques de son décor (grandes étendues désertiques, longues routes, métropole luxueuse). Personnage esseulé progressivement reconnecté, rapproché par une science du montage fonctionnant par association d’idées. Héritage wachowskien évident, le procédé fut déjà mis en place sur Cloud Atlas et Sense8 (...) Film faussement mineur d’un réalisateur définitivement majeur.
Lire la critique complète de Vincent Nicolet sur Culturopoing
Un hologramme pour le roi repose grandement sur les épaules de Tom Hanks, qui livre une performance impeccable, entouré de deux personnages féminins forts, joués par Sidse Babett Knudsen (L'hermine, Borgen), malheureusement sous-exploitée, et la touchante Sarita Choudhury (Homeland).
Lire la critique complète de ÉRIC MOREAULT sur Le Soleil Numérique
Tom Tywker nous avait habitué à vivre à 100 à l'heure. Ca ne sera pas le cas avec ce très beau film, contemplatif mais avec un fort contenu si on adhère. L'anachronisme et la dissonance du titre donnent le ton et vont trouver écho dans les multiples facettes du film.
Lire la critique complète de Tito Casalibre sur SensCritique
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